Notes biographiques
Née en 1941 à Sherbrooke, j'y vis et y travaille. Dès l'enfance, je suis attirée par les tissus, je couds des vêtements pour ma poupée, et plus tard, pour moi-même et pour mes sœurs.
Je choisis l'éducation comme champ d'activité professionnelle tout en continuant à créer mes propres vêtements et ceux de mes deux filles. Cette activité m'apporte toujours satisfaction et équilibre.
À la retraite en 2002, le hasard m'amène chez « les brodeuses », j'y apprends plusieurs techniques de broderie et développe une façon bien à moi de représenter mes perceptions avec mes bouts de soie, mes fils et mes aiguilles.
Démarche artistique
Je suis brodeuse et artiste-textile. Deux œuvres d'art m'ont marquée d'une façon indélébile et ont influencé mon évolution artistique.
La première, c'est L'Accomplissement (1908) de Klimt qui fait partie de la grande frise pour le palais Stoclet. À vingt ans, j'ai été complètement éblouie par la beauté et la force d'expression de cette œuvre. J'ai eu l'idée de reproduire ce tableau en tissus à ce moment-là, mais ce n'est qu'à la fin de mes cours de broderie que j'ai osé me satisfaire.
Le deuxième grand choc a eu lieu chez « les brodeuses » quand j'ai pris connaissance de La tapisserie de Bayeux (fin du XIe siècle) : une longue broderie de 70 mètres qui raconte la guerre entre l'Angleterre et la France. J'ai alors réalisé que la broderie n'est pas forcément obligée de représenter des natures mortes, au contraire, en l'an 1000, c'était la façon de partager la chronique des événements. À observer les détails dans celle-ci, on peut aussi dire que la broderie est un médium d'expression au même titre que la peinture.
Quand j’ai entrepris de travailler plus activement comme brodeuse, j’ai fait le choix de célébrer la beauté et la sérénité de la nature. L’observation des cycles de vie et de leurs phénomènes, la contemplation de l’harmonie entre la fragilité et la force de la nature suscitent en moi une envie irrésistible de capturer cela dans la matière textile.
Je réalise trois types d’œuvres: d'abord de tout petits tableaux (100 à 150 cm²) brodés entièrement de bord à bord. J'emploie le fil à broder mouliné de coton pour la grande diversité de tons disponibles ce qui permet des dégradés intéressants.
Pour les plus grands formats, je me sers d'appliques de soie pour construire le fond de scène et ensuite je précise les détails en broderie. J'utilise la soie pour sa capacité de refléter la lumière et la facilité d'harmoniser ses couleurs.
Enfin, je reproduis, en les brodant sur du lin, les dessins d'enfants (2 à 6 ans) que leurs proches veulent célébrer et conserver. Ayant longtemps travaillé dans le monde de la petite enfance et connaissant l’importance des réalisations artistiques des tout-petits, je rends la candeur et la fraîcheur de leurs dessins en les brodant le plus fidèlement possible. En plus de vous procurer un plaisir pour les yeux et le cœur, l’auteur lui, reçoit en prime une grosse dose de confiance en soi.
Née en 1941 à Sherbrooke, j'y vis et y travaille. Dès l'enfance, je suis attirée par les tissus, je couds des vêtements pour ma poupée, et plus tard, pour moi-même et pour mes sœurs.
Je choisis l'éducation comme champ d'activité professionnelle tout en continuant à créer mes propres vêtements et ceux de mes deux filles. Cette activité m'apporte toujours satisfaction et équilibre.
À la retraite en 2002, le hasard m'amène chez « les brodeuses », j'y apprends plusieurs techniques de broderie et développe une façon bien à moi de représenter mes perceptions avec mes bouts de soie, mes fils et mes aiguilles.
Démarche artistique
Je suis brodeuse et artiste-textile. Deux œuvres d'art m'ont marquée d'une façon indélébile et ont influencé mon évolution artistique.
La première, c'est L'Accomplissement (1908) de Klimt qui fait partie de la grande frise pour le palais Stoclet. À vingt ans, j'ai été complètement éblouie par la beauté et la force d'expression de cette œuvre. J'ai eu l'idée de reproduire ce tableau en tissus à ce moment-là, mais ce n'est qu'à la fin de mes cours de broderie que j'ai osé me satisfaire.
Le deuxième grand choc a eu lieu chez « les brodeuses » quand j'ai pris connaissance de La tapisserie de Bayeux (fin du XIe siècle) : une longue broderie de 70 mètres qui raconte la guerre entre l'Angleterre et la France. J'ai alors réalisé que la broderie n'est pas forcément obligée de représenter des natures mortes, au contraire, en l'an 1000, c'était la façon de partager la chronique des événements. À observer les détails dans celle-ci, on peut aussi dire que la broderie est un médium d'expression au même titre que la peinture.
Quand j’ai entrepris de travailler plus activement comme brodeuse, j’ai fait le choix de célébrer la beauté et la sérénité de la nature. L’observation des cycles de vie et de leurs phénomènes, la contemplation de l’harmonie entre la fragilité et la force de la nature suscitent en moi une envie irrésistible de capturer cela dans la matière textile.
Je réalise trois types d’œuvres: d'abord de tout petits tableaux (100 à 150 cm²) brodés entièrement de bord à bord. J'emploie le fil à broder mouliné de coton pour la grande diversité de tons disponibles ce qui permet des dégradés intéressants.
Pour les plus grands formats, je me sers d'appliques de soie pour construire le fond de scène et ensuite je précise les détails en broderie. J'utilise la soie pour sa capacité de refléter la lumière et la facilité d'harmoniser ses couleurs.
Enfin, je reproduis, en les brodant sur du lin, les dessins d'enfants (2 à 6 ans) que leurs proches veulent célébrer et conserver. Ayant longtemps travaillé dans le monde de la petite enfance et connaissant l’importance des réalisations artistiques des tout-petits, je rends la candeur et la fraîcheur de leurs dessins en les brodant le plus fidèlement possible. En plus de vous procurer un plaisir pour les yeux et le cœur, l’auteur lui, reçoit en prime une grosse dose de confiance en soi.
